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Les banques européennes jugent limité l'effet du moratoire de Dubaï

Le moratoire sur la dette de l’émirat de Dubaï sera-t-il le nouveau Lehman Brothers pour les banques internationales ? S’il n’est pas encore question de faillite, les difficultés de l’émirat arabe, notamment de son plus grand holding Dubai World, portent sur des montants importants, qui affecteront les établissements qui ont financé la croissance vigoureuse de cette économie ces dernières années. Mais toute la difficulté consiste à connaître les niveaux auxquels ceux-ci sont exposés.Le dernier prêt syndiqué de Dubai World, en juin 2008, atteignait 5,5 milliards de dollars. Parmi ses neufs teneurs de livre et quatre arrangeurs, on compte, selon les données publiées par Bloomberg, les banques européennes Calyon, qui fait savoir que son exposition est «faible», HSBC, ING, Lloyds et RBS. A cela s’ajoutent 1,2 milliard de financement islamique, ainsi que 1,85 milliard d’une émission de même nature, contractée par sa filiale immobilière Nakheel. Ces deux opérations sont essentiellement montées par de nombreux établissements du Golfe, mais on compte néanmoins RBS parmi les arrangeurs de la première et Barclays dans le rôle de teneur de livre exclusif de la seconde.Traditionnellement, les teneurs de livres conservent dans leur bilan entre 10% et 15% du montant émis par leur client. Les analystes de Credit Suisse estiment que les banques européennes sont exposées à hauteur de 40 milliards de dollars, soit la moitié de l’encours total estimé des dettes de l’émirat, y compris celles contractées par Dubai World.«Le Moyen-Orient ne devrait pas peser plus de 1% à 2% des encours des banques et Dubaï devrait n’en représenter qu’une petite partie», nuancent ainsi les professionnels de l’établissement helvète. «Si l’on considère que l’exposition cumulée des banques européennes atteint 50% de la dette totale de Dubaï, un défaut de paiement sur la moitié de cette exposition aurait un impact de 5 milliards d’euros sur leurs comptes après impôt. Cela représenterait un accroissement de 5% de leurs provisions en 2010», précisent-ils.Si ces montants paraissent absorbables, les banques en auraient volontiers fait l’économie. D’autant plus que le moratoire lance un signal négatif sur les économies du Golfe. Sur les seuls Emirats arabes unis (dont fait partie Dubaï), la Banque des règlements internationaux évalue à 93 milliards de dollars l’exposition des banques européennes.

1 comment:

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